Jeune médecin PH : 6 conseils pour anticiper votre retraite

Jeune médecin PH : 6 conseils pour anticiper votre retraite

La particularité du parcours des praticiens de service public tient à leurs études prolongées : même si les étudiants hospitaliers et les internes cotisent à l’IRCANTEC, leurs cotisations à ce régime restent faibles, et c’est finalement à partir de 29 ans que le jeune médecin commence véritablement à abonder sa retraite.

En tant que Docteur junior, ou jeune praticien hospitalier, vous croyez avoir le temps mais détrompez-vous, le droit à la retraite rime avec anticipation. Voici nos 6 conseils pour vous aider à vous repérer dans ce dédale des droits à la retraite.

Suivez le guide, en matière de prévoyance, PH SERVICES est à vos côtés tout au long de votre carrière professionnelle et après !

Conseil n°1 : CONSERVEZ TOUTES VOS FICHES DE PAYE

La fiche de paie constitue un précieux rappel des différents lieux où vous avez travaillé et donc cotisé, même avant vos études ou votre carrière médicale. Elle offre la possibilité d'identifier des trimestres qui pourraient avoir été oubliés par le régime général ou un régime spécifique. Ces oublis ne sont pas toujours évidents à repérer en consultant votre relevé de carrière personnel. Par exemple, si vous avez exercé une activité rémunérée en plus de votre externat en 2001, vous pourriez avoir validé des trimestres pour l'année 2001 au titre de cet externat, sans que la cotisation au régime général ou à un autre régime que l'IRCANTEC n'apparaisse immédiatement sur votre relevé.

Conseil n°2 : RÉJOUISSEZ-VOUS D’AVOIR TRAVAILLÉ PENDANT VOS ÉTUDES

À condition de respecter les critères de validation des trimestres, vos activités professionnelles avant ou pendant l’externat — que ce soit pendant l’été ou lors de vos vacances — vous ont permis d’acquérir des trimestres de cotisation. L’enjeu principal ne réside pas dans le nombre de points accumulés dans un régime complémentaire, souvent limité, mais bien dans la durée totale de cotisation en trimestres.

Chaque trimestre validé lors de petits emplois peut vous rapprocher de l’âge de départ légal, réduire votre âge de taux plein, ou encore augmenter votre surcote si vous décidez de poursuivre votre activité après avoir atteint cet âge.

Conseil n°3 : NE TARDEZ PAS POUR RACHETER DES TRIMESTRES D’ÉTUDES

Si vous n’avez pas travaillé pendant vos études, les années avant le statut d’étudiant hospitalier (externat) ne donnent lieu à aucune cotisation au régime général. Nous avons vu aussi qu’une année d’externat ne valide pas 4 trimestres de cotisation. Votre âge de départ en retraite peut se jouer à quelques trimestres près. A 30 ans, on n’y pense pas forcément, mais c’est pourtant en début de carrière que le rachat des trimestres d’études vous coûtera le moins cher.

Conseil n°4 : PRÉSENTEZ LE CONCOURS NATIONAL DE PRATICIEN HOSPITALIER DÈS QUE POSSIBLE

Tout retard pris dans le cursus se paye en décalage d’accès au statut le plus avantageux : autant de points IRCANTEC perdus. De la même façon, si vous avez le choix entre le statut d’assistant et le statut de praticien contractuel, optez toujours pour le mieux rémunéré : au-delà de l’aisance immédiate, ce sont autant de points IRCANTEC acquis.

Conseil n°5 : RÉFLÉCHISSEZ BIEN AVANT DE RÉORIENTER VOTRE CARRIÈRE

Dès le premier échelon de praticien hospitalier, vous commencez à cotiser au-delà du plafond du salaire mensuel de la Sécurité sociale, et chaque avancement d’échelon augmente le nombre de points IRCANTEC que vous acquérez chaque mois.

Un praticien hospitalier à temps plein qui perçoit l’Indemnité d’Engagement de Service Public Exclusif touche, à partir du 7e échelon, un salaire équivalent au double du plafond de la Sécurité sociale — et dès le 6e échelon s’il reçoit l’Indemnité d’Activité de Secteur et de Liaison ou effectue une vingtaine de gardes par an.

Avant de se tourner vers un autre type de poste et de rémunération, il est essentiel de bien se renseigner sur les charges sociales et fiscales, mais aussi sur les spécificités du système de cotisations pour la retraite, en prenant en compte son coût, son rendement et les conditions qui lui sont associées.

Conseil n°6 : GÉREZ VOTRE COMPTE EPARGNE TEMPS AVEC TACT

Les praticiens hospitaliers disposent d’un droit d’option pour monétiser les jours de leur compte épargne-temps (CET) au-delà d'un certain seuil. Le CET est ouvert pour une période de dix ans, mais pour les praticiens âgés de 55 ans au moment de son ouverture, cette période est prolongée jusqu’à leur départ en retraite. Le praticien doit utiliser son CET pendant sa carrière, et il est assuré de pouvoir le faire dans la période précédant immédiatement son départ.

Les jours de CET, traités comme des jours de congé classiques, donnent droit à des congés supplémentaires, et les primes sont maintenues pendant leur prise. Bien que la rémunération des jours de CET soit de 300 € bruts par jour, ce qui peut représenter un avantage à court terme en augmentant le revenu immédiat, les jours de CET posés en fin de carrière se révèlent souvent plus avantageux. En effet, ils permettent de devancer l'âge réel de départ tout en maintenant un revenu stable jusqu'à la retraite effective et en générant des droits supplémentaires pour le calcul de la pension.

En somme, les jours de CET posés à la fin de la carrière favorisent un départ anticipé tout en optimisant les droits pour la retraite.

Pour les jeunes médecins, odontologues et pharmaciens hospitaliers : commencez tôt !

En tant que jeunes médecins, odontologues, et pharmaciens hospitaliers, il est crucial de penser à votre prévoyance dès le début de votre carrière, que ce soit pendant votre internat, votre période de Docteur Junior ou votre assistanat. Souscrire à une couverture de prévoyance dès le début présente de nombreux avantages :
• Liberté de choix et moins de contraintes médicales : À 23 ans, il est beaucoup plus facile de remplir le questionnaire médical et d’obtenir des conditions avantageuses. À 45, 50 ou 55 ans, cela peut devenir plus compliqué et restrictif.
• Carrière hospitalière ou libérale : Que vous choisissiez de poursuivre une carrière hospitalière ou de vous installer en libéral, une couverture de prévoyance vous accompagne tout au long de votre parcours professionnel.
• Conditions tarifaires avantageuses : PH SERVICES propose des conditions tarifaires attractives dès le départ, avec des tarifs souvent moins élevés et qui n'évoluent pas nécessairement avec l’âge. De plus, nos contrats incluent moins d’exclusions ou de limites.

Faites comme Laure "Je suis Docteur Junior 1re année en phase 3 mon salaire mensuel est 2024 est de 2 243 € net soit une rémunération annuelle brute de 33 495 €".

Que propose PH SERVICES à Laure ?
Des garanties de bon niveau dont les principales sont :
• En cas de décès, un capital de 66 990 € (doublé en cas d’accident),
• En cas d’arrêt de travail temporaire ou d’invalidité, un maintien de son salaire net, jusqu’à votre retraite !

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Source de l’article : Brochure « La retraite du praticien hospitalier » co-édité par Avenir Hospitalier, APH et CPH - 2023.


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